Signes et symptômes de la discopathie dégénérative

La discopathie dégénérative (DDD) est une affection rachidienne courante qui touche de nombreux adultes. Une étude récente montre qu’un tiers des personnes âgées de 40 à 59 ans souffrent de DDD. Compte tenu de cette prévalence, il est essentiel d’examiner les signes et les symptômes de la DDD afin de rechercher un traitement précoce si vous souffrez de cette affection. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur la DDD, ses symptômes et les possibilités de traitement.

Qu’est-ce que la discopathie dégénérative ?

La DDD est une affection de la colonne vertébrale qui survient naturellement avec l’âge. Cela dit, de nombreuses personnes ont la chance d’éviter la DDD en vieillissant. Bien qu’il s’agisse d’une maladie, elle est différente de la plupart des autres maladies. La DDD est plutôt similaire à des affections telles que l’arthrite.

Lorsqu’ils sont sains, les disques situés entre les vertèbres de la colonne vertébrale absorbent les chocs et amortissent les chocs entre chaque vertèbre. Dans le cas de la DDD, les disques s’usent et perdent leur fonction, ce qui provoque des douleurs et plusieurs autres symptômes. Les vertèbres sont moins bien amorties et absorbent donc moins les chocs. Comme les disques ne sont pas irrigués par le sang, ils ne peuvent pas se régénérer une fois qu’ils commencent à s’user.

Bien que la DDD se produise naturellement avec l’âge, d’autres raisons expliquent son apparition. Les principales causes de la DDD sont les suivantes :

• Le dessèchement : Les disques vertébraux sont principalement constitués d’eau. Ils se dessèchent progressivement avec l’âge, ce qui entraîne leur amincissement et leur aplatissement. Ils sont alors moins amortissants et absorbent moins les chocs. Le dessèchement est la cause la plus naturelle de la DDD.
• Craquement : La colonne vertébrale soutient tous les mouvements du corps. La moelle épinière est donc une merveille de durabilité. Pourtant, nos déplacements ont des conséquences. Si nous ne sommes pas en mesure de rendre compte de tous les mouvements que nous avons effectués au cours de notre vie, notre colonne vertébrale, elle, en tient compte. Il s’agit souvent de minuscules fissures et déchirures dans la paroi externe du disque. Lorsque ces fissures et déchirures se produisent, nos disques dégénèrent plus rapidement, deviennent plus enclins à la hernie et provoquent une gêne nerveuse accrue.
• Traumatisme ou blessure : Dans certains cas, la dysplasie congénitale est due à des causes externes telles qu’un traumatisme ou une lésion soudaine de la colonne vertébrale. Dans ces cas, le traumatisme accélère la détérioration du disque, de sorte que la personne souffre de DDD plus tôt que prévu.

Dans cette optique, le vieillissement est le principal facteur de risque de DDD. Il existe cependant d’autres facteurs de risque, notamment

• Poids excessif sur les articulations de la colonne vertébrale
• Antécédents familiaux de DDD
• Usure accrue due à la pratique d’un sport ou à un travail physiquement exigeant qui implique de soulever des charges lourdes.
• Lésions vertébrales antérieures
• Fumer des cigarettes ou d’autres produits du tabac

La DDD se produit le plus souvent dans la colonne vertébrale lombaire ou cervicale. Elle affecte rarement la colonne vertébrale. Si vous ressentez des symptômes de DDD dans le bas du dos, cela indique une DDD lombaire. À l’inverse, des symptômes de DDD au niveau du cou suggèrent une DDD cervicale.

Signes d’alerte précoce et symptômes courants

Les signes avant-coureurs et les symptômes de la DDD sont différents de ceux auxquels on pourrait s’attendre. Par exemple, la douleur liée à la DDD est souvent plus sévère chez les jeunes que chez les patients âgés de plus de 60 ans. En outre, une douleur sévère n’est pas nécessairement le signe d’une lésion discale grave. Les lésions légères entraînent souvent des douleurs intenses, tandis que les lésions graves n’entraînent parfois aucune douleur.

Dans cette optique, voici quelques signes avant-coureurs et symptômes courants de la discopathie dégénérative :

• Incapacité à rester assis ou debout pendant de longues périodes : Un aspect inattendu de la douleur liée à la DDD est qu’elle augmente lorsque vous êtes immobile et diminue lorsque vous bougez ou changez de position. Lorsque la douleur survient, il est naturel de vouloir se reposer et de limiter ses activités. Cela dit, l’atténuation des symptômes de la dysplasie des voies respiratoires nécessite des déplacements réguliers. La marche maintient la souplesse de la colonne vertébrale et des disques. Une douleur accrue en position assise ou debout est le signe d’une dysplasie lombaire. En comparaison, la dysplasie cervicale du développement peut provoquer une douleur accrue lorsque l’on regarde un livre ou un téléphone portable.
• Engourdissement des doigts, des bras ou des jambes : Ce symptôme est un signe d’alerte sérieux de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. L’engourdissement des extrémités et des membres indique que la dégénérescence des disques exerce une pression sur les nerfs environnants.
• Douleur aiguë et intermittente : Bien que la douleur de la DDD soit généralement faible et continue, elle se caractérise également par des poussées occasionnelles de douleur aiguë et intense. Ces poussées persistent pendant un certain temps et peuvent provoquer des douleurs débilitantes. Dans certains cas, cette douleur peut irradier et donner une sensation de chaleur. La DDD cervicale se traduit par une douleur irradiant dans l’épaule, le bras ou la main, connue sous le nom de radiculopathie cervicale. La DDD lombaire se traduit par une douleur irradiant dans les hanches, les fesses ou l’arrière de la jambe, connue sous le nom de radiculopathie lombaire.
• L’instabilité de la colonne vertébrale : Si vous avez l’impression que votre dos ou votre cou “cède”, vous souffrez probablement d’une instabilité de la colonne vertébrale. Lorsque ces sensations se produisent, vous pouvez avoir l’impression que votre colonne vertébrale n’est pas en mesure d’assurer un soutien de base. La colonne vertébrale peut également se bloquer et entraver votre mobilité.
• Tension musculaire et spasmes : L’instabilité de la colonne vertébrale provoque également des tensions et des spasmes musculaires. Bien que le fait de rester mobile diminue la douleur liée à la DDD, certains mouvements spécifiques peuvent augmenter la douleur en raison de la tension musculaire. Ces mouvements peuvent consister à se pencher, à se tordre ou à soulever un objet lourd. De même, certaines positions stationnaires peuvent atténuer la douleur liée à la dysplasie congénitale, comme l’utilisation d’un oreiller qui soutient la courbure naturelle de votre cou.

Diagnostic et traitement

Le diagnostic de la DDD comporte au moins deux étapes, parfois trois.

1. Consultation initiale

Au cours de cette étape, votre médecin et vous passerez en revue vos antécédents médicaux et discuterez :

• Vos symptômes, tels que leur date d’apparition, leur fréquence, leur localisation, leur gravité et leur impact sur votre mobilité.
• Vos habitudes en matière d’alimentation et d’exercice physique, vos habitudes de sommeil et votre niveau d’activité général.
• Les activités ou les postures qui soulagent ou aggravent vos symptômes.

2. L’examen physique

Après avoir recueilli ces informations, votre médecin procédera à un examen physique. L’examen physique comprend une palpation et un test d’amplitude de mouvement ou de réflexe. La “palpation” est le terme médical qui désigne l’utilisation des doigts et des mains pour examiner une zone problématique.

En palpant la colonne vertébrale, ils recherchent des anomalies, des points sensibles et des gonflements. Le test de réflexe ou d’amplitude des mouvements permet de déterminer l’amplitude des mouvements de la colonne vertébrale. Au cours de ces examens, votre médecin vous demandera probablement de plier votre colonne vertébrale vers l’avant, vers l’arrière et sur le côté.

3. Imagerie par résonance magnétique (IRM)

Si ces deux premières étapes ne fournissent pas d’informations concluantes pour diagnostiquer ou exclure une DDD, votre médecin peut demander une imagerie par résonance magnétique (IRM). L’IRM peut montrer si d’autres problèmes contribuent aux symptômes, tels que

• Déshydratation du disque, fissures ou déchirures
• Fracture des vertèbres
• Hernie discale

Si votre médecin diagnostique une DDD, plusieurs options thérapeutiques s’offrent à vous. Ces options varient d’un patient à l’autre, la chirurgie n’intervenant qu’en dernier recours. Dans presque tous les cas de DDD, les médecins recommandent une thérapie physique. La thérapie physique rétablit la fonction et la mobilité, diminue la douleur et prévient l’invalidité grâce à des modalités telles que

• Etirements actifs et passifs
• Programmes d’exercices comme le yoga
• Thérapie par le chaud et le froid
• Thérapie manuelle ou mobilisation des tissus mous

Pour soulager la douleur, votre médecin peut également vous prescrire des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Si une intervention chirurgicale est nécessaire, les principales options sont la fusion ou le remplacement du disque.

L’arthrodèse consiste à relier deux vertèbres. En revanche, la chirurgie de remplacement du disque consiste à remplacer le disque endommagé par un disque artificiel. Un traitement précoce de la DDD permet d’obtenir les meilleurs résultats et d’augmenter les chances d’éviter une intervention chirurgicale.

Contactez NYSI pour le traitement de la discopathie dégénérative

Si l’un des symptômes de la discopathie dégénérative vous fait penser à quelque chose, rassurez-vous en prenant rendez-vous avec l’un de nos spécialistes de la colonne vertébrale au New York Spine Institute. Notre équipe de professionnels de la santé vous aidera à déterminer la cause de vos symptômes et vous proposera des solutions de traitement spécialisées.