Quelles sont les causes d’une hernie discale lombaire ?
Comme toutes les articulations du corps, les disques lombaires sont soumis à une usure considérable. Avec le temps, les ligaments et le cartilage peuvent s’affaiblir, ce qui permet au noyau mou (nucleus pulposus) de faire hernie.
Comment diagnostiquer une hernie discale lombaire ?
Le diagnostic de hernie discale lombaire est confirmé par un examen d’imagerie, tel qu’une IRM ou un scanner, qui met clairement en évidence la hernie discale et les racines nerveuses qu’elle comprime. Parfois, un électromyogramme (EMG), qui teste la façon dont les signaux sont conduits le long des nerfs, peut fournir des informations permettant de différencier la douleur due à une hernie discale de celle résultant d’un autre processus pathologique affectant le nerf.
Comment traite-t-on une hernie discale lombaire ?
La douleur associée aux hernies discales lombaires aiguës s’améliore souvent sur une période de quatre à six semaines sans intervention chirurgicale. Pendant cette période, la douleur est gérée par des médicaments. La chirurgie est réservée à un groupe restreint de patients : 1) Les patients souffrant de douleurs sévères qui ne répondent pas aux médicaments, 2) Les patients dont les symptômes persistent au-delà d’une période de quatre à six semaines, 3) Les patients qui présentent une faiblesse soudaine des jambes ou des difficultés dans le fonctionnement des intestins et de la vessie. Dans ce dernier groupe de patients, la chirurgie est généralement pratiquée rapidement afin d’éviter des lésions neurologiques durables.
L’intervention chirurgicale consiste à pratiquer une petite incision dans le dos et à écarter les muscles pour faire apparaître l’os qui recouvre le canal rachidien. Une petite fenêtre osseuse est ensuite retirée, permettant une inspection minutieuse du canal rachidien et des racines nerveuses. De cette manière, la partie herniée du disque est identifiée et retirée.
Les patients qui ne sont pas en assez bonne santé pour subir une intervention chirurgicale ou qui ne souhaitent pas en subir une peuvent être candidats à des injections épidurales de stéroïdes. Les injections épidurales de stéroïdes peuvent soulager temporairement la douleur. Lors d’une injection épidurale de stéroïdes, une aiguille est introduite dans le canal rachidien à travers la peau, sous guidage radiographique. Une fois à l’endroit approprié, un mélange de stéroïdes (un anti-inflammatoire puissant) et d’anesthésique local est administré.
IRM axiale pondérée en T2 de la colonne lombaire montrant une hernie discale dans le canal rachidien comprimant une racine nerveuse.